Ça faisait quand même un petit bout de temps que j’avais pas enregistré des épisodes pour le podcast et je vous ai donc concocté une mini-saison d’été sur des sujets un petit peu plus libres, donc il y a moins de cohésion, il n’y a pas comme une ligne directrice de tous ces sujets-là pour les cinq épisodes de l’été.
Ils vont être diffusés à un rythme de un épisode aux deux semaines, donc on prend ça un petit peu plus relax pendant l’été.
Aujourd’hui donc, on parle du poids minimal pour débuter le portage.
Souvent, j’ai la question de monitrice qui me demande pourquoi des fois c’est 3, 2 kg et des fois c’est 3, 6 kg qu’on voit sur l’outil de portage ou dans le guide d’utilisateur. C’est comme pas clair. Est-ce que c’est 7 livres? Est-ce que c’est 8 livres? Là je vous fais les conversions, je vous parle bilingue.
En fait, il n’y a pas vraiment de normes ou de recommandations officielles sur le poids pour débuter le portage.
Donc, je ferai un autre épisode là-dessus, pourquoi des fois on parle des normes américaines puis des normes européennes, je reviendrai sur un autre épisode.
Aujourd’hui, on va se concentrer vraiment plus sur les poids.
D’où ça vient qu’un portebébé sur l’outil de portage s’est écrit « on peut commencer avec un bébé de 3, 2 kg » ou « on peut commencer avec un bébé de 3, 6 kg ». Ça vient des tests de sécurité et de solidité qui sont demandés par les fabricants de porte-bébé. Quand je parle de fabricants de porte-bébé, souvent il faut voir les guillemets que je fais que vous ne voyez pas, qui sont en fait plus souvent qu’autrement des préformés. Ça c’est l’ASTM qui gère les tests de sécurité et de solidité. Là on parle d’Amérique du Nord, je parlerai de l’Europe une autre fois, mais là je parle vraiment plus de l’Amérique du Nord. Et c’est un autre regroupement de fabricants de potes bébés qui s’appelle le BCIA, donc le Baby Carrier Industry Alliance. Et eux, ce regroupement-là de fabricants et d’autres personnes, c’est eux qui émettent des recommandations aux fabricants de portebébé de faire tester leur produit pour des poids de 3, 2 kg ou de 3, 6 kg. En fait, c’est le fabricant qui décide pour quel test il fait tester son porte-bébé.
Donc c’est le fabricant qui paye, puis c’est le fabricant qui décide «Hello toi, ASTM, toc toc, bonjour, teste-moi ce beau porte-bébé que je viens de fabriquer, teste-moi-le pour un 3, 2 kg, teste-le-moi pour un 3, 6 kg, puis est-ce que c’est sécuritaire pour ça? Et là, il faut donc parler du test. C’est quoi, là?
Mettons que je résume. En gros, c’est de mettre le portebébé préformé sur un mannequin sans bras, sans jambes, sans tête, comme on voit dans les magasins de vêtements. On leur met une poche de sable d’un poids de 3, 2 kg ou de 3, 6 kg, dépendamment le fabricant a payé pour quoi. Et là, on va shaker le mannequin, vois-tu, en veux-tu, en veux-tu, on va le shaker vraiment gros pour voir si la boule poche de sable va sacrer le coeur par terre.
Si ça tombe pas, ton porte-bébé est bon. «You win toutou», comme dit Karine Cloutier.
Mais là, on s’entend que ton bébé c’est pas une boule de sable, de poche de sable.
Ça démontre surtout, ces tests-là, ça va démontrer la solidité du tissu, des coutures, des composantes du porte-bébé préformés. Là, c’est pour ça que Je ne rentre pas dans les écharpes, c’est juste du